Des vacances ghanéenne et belge
bien mérité. Voilà mes péripéties de deux semaines et demi tout droit sorti de
la brousse.
Départ pour Ouagadougou
mardi le 30 juillet où un souper entre coopérants m’attend. C’est le départ de
Sofiène un coopérant qui travaille dans le village de Léo en
semi-industrialisation pour une coopérative de beurre de Karité. Le souper
était assez génial. Nous avons mangé du succulent poisson dans un endroit d’expatrier à Benoua lodge. Le lendemain
matin, je dois me diriger vers le bureau du C.E.C.I et on signe déjà mon
rapport mi-mandat. Le temps passe vite, vite. Cela fait déjà plus de 7 mois que je suis
ici. Le rapport mi-mandat signé, je suis enfin prête pour mon départ pour le
Ghana.
J’ai fait mon voyage au Ghana avec Susan Brown une avocate
qui travail, elle aussi, pour la même coopérative que Sofiène à Léo.
Vendredi
matin Susan et moi, attendons notre
autobus direction Kumasi; Ghana. Départ prévu pour 8 h, mais évidemment,
9h nous trouve et nous sommes encore sur Ouagadougou. Avec un léger retard,
nous partons, enfin, pour le Ghana situé au sud du Burkina. Nous sommes en
direction de Pô (petit village au Burkina juste avant de mettre les deux pieds
au Ghana) que déjà un arrêt de 30 min s’impose. Nous devons attendre les militaires.
Ils sont embarqués dans l’autobus avec nous, afin de passer une section de la
route où de nombreuses « coupures de route » surviennent. Je dois
avouer que ça « fout les boules » d’avoir deux militaires armés
jusqu'aux dents assis juste à côté de moi. Enfin, sans aucune coupure de route nous
sommes arrivées à la frontière et je peux dire aurevoir Burkina, bonjour Ghana
!!
Le trajet était assez long et pénible, d’autant
plus qu’il a fallu attendre près de 2 heures à cause d’un bris d’autobus. 20h
plus tard, nous sommes ENFIN arrivées à Kumasi. Nous sommes donc arrivées à 4h
du matin. Cela dit, les bancs de la gare Centrale étaient pas mal confortables
et j’ai pu poser ma tête pendant 1heure.
Nous nous sommes dirigés tôt vers une autre gare, afin de trouver un « car »
qui pouvait nous amener à Takoradi (situé à 4h de Kumasi) près de l’océan! Plus
nous descendons vers le sud du Ghana, plus il y a de la végétation. Enfin,
c’est tropical ici et c’est beau ! Cette partie du Ghana (sud) me fait drôlement
penser au Nicaragua. Vous voyez un peu plus le genre de végétation dont je
parle ? Ce que nous voulions d’abord et avant tout, c’est de voir la mer !!
Cette grande étendue vaste et bleue qui sent la pureté et qui me murmure vient
nager « avec » moi...
Rendus
à Takoradi, nous avons pris un autre véhicule qui nous a amenés à notre
destination finale, Busua Beach. Et tout d’un coup BAMM : la mer, elle est
si belle. J’ai donc passé mes trois premiers jours là à faire du bronzing et à
faire du SURF. J’ai rencontré des Ghanéens géniaux qui m’ont même préparé un
savoureux repas (ce que je n’aurai jamais au Burkina)… J’en ai donc profité
pour me relaxer, nager, manger du homard et rencontrer des gens fantastiques. Après
28 heures d’autobus maintenant, je profite de la vie, de la vie ghanéenne.
Les most de Busua Beach : Le
surf, les gens, la nourriture, la mer et ces bateaux et le petit singe de l’hôtel.
Après ces
quelques jours superbes sur le bord de la mer à faire du surf, direction
Élimina où une petite auberge sur le bord du port nous attend. Visiter le
fameux fort de Cape coast et faire du Canopy…attention les touristes arrivent !
Le lendemain matin direction Accra(capital). Je ne dois pas attendre une minute
de plus si je veux récupérer mon visa à l’ambassade du Burkina Faso à Accra et
être de retour au pays. Cela dit, j’ai réussi à le récupérer dans une journée.
(Ouff !!) Un superbe hôtel nous attendait sur le bord de la mer pendant notre
séjour à Accra. Promenade, manger de l’indien, aller au cinéma, faire le grand
marché d’Accra, assister à un concert reggae sur le bord de la beach, je me suis cru pendant un
instant en occident.
Le Ghana est un pays très
différent du Burkina. Les buildings sont nombreux, les restaurants fusent de
partout, et les taxis sont chers !!! Bref, la semaine était assez extraordinaire,
sauf une journée…Celle où j’ai fait 4h d’autobus pour aller chercher mes
lunettes de vue… dont, je croyais avoir laissé à l’autre hôtel d’Élimina. Rendu
là-bas, après 4h d’autobus, je suis heureuse et je m’en vais direction l’hôtel
et je me rendre contre que la dame à la réception a bien trouvé des lunettes
de vue, mais qui n’était pas les miennes…Ouppss
! Je retourne à Accra, légèrement déçu ! En plus, j’ai été prise dans la fête
du ramadan qui ressemblait drôlement à une manifestation. Enfermé plus de 4
heures dans le car en revenant de Takoradi avec une chaleur insupportable !
Une semaine dans un Afrique
totalement différent de celui que je côtoie jour après jour à Solenzo. J’ai
tout de même apprécier cette différence. Les gens étaient sympathique, le
paysage magnifique et la mer immense ! Le vendredi arrive et je dis, au revoir
à la mer et DIRECTION Belgique.
J’ai été Accueilli à l’aéroport par une
charmante demoiselle; Isaline. Elle avait été ma coloc pendant 4 mois à Québec
et nous avions toujours gardé le contact.
La semaine se résume à manger des
frites et du fromage, de nombreuses promenades en train, une virée à Amsterdam,
le brussel summer festival, moi qui manque le chanteur Cali…, Brugges, Ostende
avec la mer, le camping, le danois et le hollandais, le BBQ de Louvain-la-Neuve,
etc. J’ai adoré ma semaine en Belgique… Ça m’a donné assez d’énergie pour
continuer ma mission. Avec mes quelques livres « de fromage » en
plus, les derniers 4 mois à Solenzo, s’annonce charger et intenses.
De superbes vacances et maintenant, je suis bel
et bien arrivée dans mon village. Mardi matin, le lendemain de mon arrivée à
Solenzo, je me lève ; un âne broute en arrière de ma bécosse, 4 enfants passent
en courant avec une roue de vélo pour s’amuser, quelques musulmans sous le hangar
près de chez moi pour prier, le soleil est chaud, une araignée tisse sa toile
dans ma bécosse….Eh oui je suis à SOLENZO. J’étais tout de même heureuse de
retrouver mes amis, mes souliers de course, et mon travail. Je peux dire que le
décompte est commencé, car les journées passent trop vite. Il ne reste plus que
4 mois et Noël sera déjà à ma porte